BUDO COLLEGE BELGE
Fondé en 1951 par Maître Julien Naessens
AÏKIDÔ - JUDÔ - JODÔ - KEMPO KARATE
Bruxelles/Ixelles
STAGE UK LAMBOURN DU 20/06 AU 22/06/2025
Organisé par Richard Blackwell (Bushido Budo Kai)
Sensei CITTI donnera un stage d'Aikido et sera accompagné de
2 ceintures noires
L'horaire détaillé sera communiqué très prochainement
Rue du Brochet 55 - 1050 Bruxelles/Ixelles - Tél. 0475/51 61 07
Aikido en Belgique
Depuis 1951, je fréquentais le club de judo de Laeken (devenu plus tard le Budo Collège belge), dirigé par monsieur Julien Naessens.
Par après (1953-54), il y eut une entente et un rapprochement entre la fédération Belge de Judo dirigée par monsieur Maurice Minne, spécialiste de Jiujitsu et Self-Defense, et l’Union Fédérale des Dojo (fédération de Judo), dirigée par monsieur Jean Perpeet, président. Cette dernière regroupait principalement les professeurs et élèves belges de monsieur Jean De Herdt, 4ème Dan Français et fondateur du Judo belge.
Ces deux fédérations organisèrent en commun des championnats de Judo à Bruxelles le 15 mai 1953. Le 22 mai 1953, le décès inopiné de monsieur Maurice Minne amena monsieur Jean Stas à prendre en charge la direction de la fédération Belge de Judo. Monsieur Jean De Herdt informa la fédération qu’en France était arrivé un japonais du nom de Tadashi Abe, 6ème Dan en Aïkido (qui, selon les dires, était une sorte de Self-Defense). Selon lui, il pourrait apporter son aide à monsieur Stas et son groupe, spécialisé en Jiujitsu et en Self-Defense.
Monsieur Julien Naessens et monsieur Jean Stas contactèrent donc monsieur Tadashi Abe afin de le faire venir en Belgique et de mener un stage.
Les débuts de l'Aïkido en Belgique
Le premier stage d’ Aïkido fut organisé en octobre 1953. Ses participants étaient essentiellement des pratiquants de Judo et Jiujitsu, en ce compris plusieurs professeurs et responsables de Dojo, qui ignoraient tous encore ce qu’était l’ Aïkido.
Le 4 juillet 1954 fut organisé un autre stage à l’ occasion duquel furent décernés les premiers grades Dan, notamment à messieurs Julien Naessens, Jean Stas, Georges Shiffelers et Jean Lindebrings.
Le 10 juillet 1955 fut organisé un examen de grades suite à un stage dirigé par monsieur Tadashi Abe. A l’issue de cet examen furent décernés plusieurs Kyu. Quelques mois plus tard, le 16 octobre 1955, fut organisé un stage qui permit à plusieurs membres du club de monsieur Julien Naessens de réussir le grade de 1er kyu – messieurs André Jean, Roger Hannoset, Henri Dichlian et Auguste D’ Herdt, ainsi que des membres d’autres clubs. Un an plus tard, le 22 décembre 1956, fut organisé un nouveau stage avec Tadashi Abe, avec passage d’examens de grade. A l’issue du stage furent reçus 1er Dan Aïkido, les 4 premiers Kyu cités plus haut, ce qui porta au nombre de 5 les ceintures noires au sein du club de monsieur Julien Naessens. A ce moment, la Belgique compte dans sa totalité, une douzaine de ceintures noires. Il y eut par après encore de nombreux stages et examens de passage de grade avant le retour de Maître Tadashi Abe au Japon en 1960. A l’occasion de son dernier stage, le 5 juin 1960, il y eut le passage des deux premières dames belges au grade de 1er Dan : mesdames Simone Neeffs-Hannoset et de Louise Botilde- Naessens, toutes deux membres de notre club. Du fait du retour au Japon de Maître Tadashi Abe, les stages s’arrêtèrent. Ensuite, en 1961, avec l’arrivée de Sensei Noro Masamichi, 7ème Dan, les stages reprirent de plus belle, et nous découvrîmes un Aïkido plus mobile et plus dynamique. De nombreux Dojo s’ouvrirent et le nombre de pratiquants grandit. Des groupes et des fédérations naquirent rapidement, également accompagnées de scissions et de dissidences. Certains à l’époque se mirent à la recherche d’un passé historique ou de la notoriété qui leur manquaient. Il n’y a qu’à lire les historiques de certaines fédérations ou groupes, relatés sur internet ou au travers d’autres médias… ce qui fait qu’aujourd’hui, il est très difficile de suivre l’évolution exacte de l’ Aïkido. C’est sans doute le signe que l’ Aïkido est vivant et qu’il se développe continuellement. C’est du moins mon plus grand souhait et mon espoir pour le futur.
Bruxelles, le 5 janvier 2012
R. Hannoset